L’ostéoporose touche 2 millions de Canadiens. Comme il n’est jamais trop tard pour en diminuer le risque, on mise sur notre assiette pour la contrer.

Au cours de l’enfance et de l’adolescence, la masse osseuse augmente progressivement. À la mi-vingtaine, la maturation squelettique est atteinte. Plus l’individu atteint alors un pic maximal de densité osseuse, plus faible sera son risque de développer plus tard l’ostéoporose. Suit une phase de stabilité, puis vers la quarantaine, la densité osseuse tend à diminuer, tant chez l’homme que chez la femme. Chez celle-ci, la modification hormonale induite par la ménopause accentue le processus. Avec le temps, si la résorption osseuse s’intensifie, le risque s’accroît de développer de l’ostéoporose, maladie caractérisée par une détérioration du tissu osseux résultant en une faible densité minérale et une dégradation de l’architecture de l’os qui le fragilise. Au moins 1 femme sur 3 et 1 homme sur 5 subiront une fracture due à l’ostéoporose au cours de leur vie.

Le Bel Âge

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